Livre, Roman

Le Club des Feignasses

Que faire ? Si vous avez un jour appris une terrible nouvelle et décidez d’aller manger une côte de bœuf pour fêter ça,si vous avez envie d’être aux côtés de personnes que vous aimez quand vous en avez besoin,si vous avez toujours rêvé de retrouver l’amoureux de votre jeunesse,si vous voulez chanter (faux) sans qu’on vous regarde de travers,si vous avez un jour fait partie d’un club de plage, et que l’envie vous revient 50 ans plus tard : rejoignez le Club des Feignasses ! Rien ne prédisposait Béa, Alice, Sam, Greg et Elisabeth à se rencontrer. Pourtant, ces amoureux et cabossés de la vie, membres d’un club aussi curieux que chaleureux, apprennent vite à se connaître avec leurs failles, leurs richesses et leurs secrets.

J’avoue qu’en commençant ce livre, je ne m’attendais pas à trouver un livre sur le cancer. Sa couverture, typiquement faite pour l’été et pour emmener à la plage, est trompeuse. Des transats, la plage, certes, mais le thème reste bien moins drôle. Moins drôle ? Peut-être pas tant que ça. Rempli d’émotion ? Ça, c’est certain.

Dans ce roman, on croise plusieurs personnages dynamiques et qui aiment la vie. Béa qui aime les hommes et les collectionne, Alice qui travaille avec les enflants, Sam, Greg, etc. Pourtant, un grain de sable va se greffer à leur vie si bien établie. Ensemble, ils vont former le club des feignasses.

Je conseille le livre Le club des feignasses de Gavin’s Clemente-Ruiz. C’est un livre qui aborde la maladie, le cancer. C’est un livre très bien écrit, et le côté feel good rend le tout assez léger malgré le thème abordé.

Les personnages ne se connaissent pas au début du roman, mais le cancer va les faire se rencontrer, se croiser. Ensemble, ils vont se soutenir dans la plus difficile des épreuves. C’est un roman rempli d’optimisme parfait pour cet été ! 🙂

autres, Livre

miaou

Miaou, c’est le nouveau magazine qui m’a tapé dans l’oeil. Bien épais, rose, avec un chaton tout mignon tout doux, je ne pouvais que craquer.

Miaou, c’est un magazine sur les chats, pour les amoureux des chats, mais pas que. C’est aussi pour les amoureux de littérature, d’histoire, de développement personnel. Bref, c’est du feel good autour de la culture du chat.

Les articles sont tous plutôt intéressants : des interviews, des idées d’achats, des données chiffrées, de l’Histoire, de l’art, la culture du chat à l’étranger, etc. Il y a pas mal de lecture, entrecoupée de très belles photos. J’avoue que j’ai mis plusieurs jours avant de finir cette revue assez épaisse (170 pages) ! 

Il est beau visuellement, avec des graphismes très travaillés, un papier épais. On s’attarde sur chaque page, on prend plaisir à regarder les détails. Les photographies sont de qualité, les illustrations aussi.

Il y a en plus des petits cadeaux en bonus : des cartes postales, des fiches à collectionner, des étiquettes, etc. C’est agréable et on se sent presque privilégié d’y avoir accès.

Cette revue, ce n’est que du bonheur, et je ne peux que vous la conseiller ! J’attends tout de même de voir si le numéro 2 (revue trimestrielle) est de même qualité, auquel cas je m’abonnerai avec plaisir 🙂

Livre, Roman ado

Je Suis Ton Soleil

Déborah entame son année de terminale sans une paire de chaussures, rapport à Isidore le chien-clochard qui dévore toutes les siennes et seulement les siennes. Entourée de sa meilleure amie, de ses deux copains confidents, Victor et Jamal, avec lesquels elle partage le rituel des cadavres exquis, empêtrée dans le conflit de ses parents, le mal-être de sa mère, Déborah est une héroïne drôle, inclassable, surréaliste.

Le bac est en ligne de mire, et il va falloir de l’aide, des amis, du courage et beaucoup d’humour à Déborah pour percer les nuages, comme un soleil.

Déborah, lycéenne de 17 ans, va bientôt passer le bac. Elle déborde d’énergie, essaye de voir la vie du bon côté, mais « le théorème de la scoumoune » s’abat sur elle inexorablement : déjà, elle a le bac à passer, ses parents se séparent, Victor, le garçon qui fait craquer son coeur est pris et pas vraiment intéressé, sa meilleure amie la lâche pour un garçon « tête d’ampoule », et son labrador Isidore qu’elle déteste ne cesse de manger ses chaussures. Bref, rien ne va plus.

J’étais un peu dubitative au début de Je suis ton soleil. La couverture coquillettes est chouette, un peu mystérieuse, mais cela me semblait un peu étrange (pourtant, en lisant le live cela semble logique). Pourquoi ce titre ? Et puis le résumé était un peu déjà-vu. 

Et puis finalement, dès les premières lignes, les premières pages, je me suis prise dans cette agréable lecture.
Déborah est un personnage agréable, un peu bizarre par moment, mais aussi pleine d’humour. Elle a son petit caractère et la morgue typique d’une adolescente. Les choses entre ses parents ne vont plus du tout, sa mère ne va pas bien, et cela se ressent sur l’attitude et l’humeur de la jeune fille. Entre larmes et colère, Déborah essaye tant bien que mal d’oublier cette situation désagréable. Heureusement, ses camarades de classe et amis, Jamal et Victor, vont l’aider à penser à autre chose.
Déborah est un personnage auquel on s’attache rapidement. Sa sincérité est touchante, ce qui attire notre sympathie. Elle est un personnage crédible, qui grandit avec les plus et les moins de la vie. Et cette année de terminale s’annonce riche en rebondissements.

Les chapitres sont courts, agréables à lire. Le fait que le roman est à la première personne aide beaucoup et les pages tournent rapidement. Chaque titre de chapitre est en fait une référence, une citation, à une oeuvre littéraire qui appartient à l’univers de Déborah. J’en ai reconnu certaines, d’autres pas, mais c’est marrant de se prendre au jeu.

Le ton donné au roman par Marie Pavlenko permet de lire ce livre avec un grand plaisir et une rapidité certaine. C’est le genre de livre qu’on aime lire l’été à la plage car c’est léger (malgré certains thèmes abordés), plein de bons sentiments (sans tomber dans la mièvrerie), et cela donne du baume au coeur 🙂