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Le Chant des souliers rouges, vol. 2

Une danseuse à la retraite. Une blessure au genou. Un studio qui tombe dans l’oubli. Kimie Morino pensait avoir laissé derrière elle ses rêves de flamenco jusqu’à ce qu’elle trouve, sur le pas de sa porte, un jeune garçon la suppliant de lui apprendre à danser. Afin de racheter ses erreurs et de faire honneur à Takara, Kimitaka va devoir convaincre Mme Morino de remonter sur scène…

On retrouve au début de ce volume Kimie Morino, la vieille danseuse que l’on avait déjà croisée dans le premier. Plus jeune, son rêve était de danser le flamenco et c’est ce qu’elle a fait avec passion et amour. Jusqu’au jour où elle s’est blessée au genou et où tout s’est écroulé. Une seule personne va la soutenir : son mari. Alors quand Kimitaka vient la trouver pour qu’elle rouvre son studio de danse, tous les espoirs sont permis pour la vieille dame.

J’ai moins été transportée avec cette suite des Souliers rouges. Le tout reste poétique, mais l’histoire n’avance pas beaucoup. Ce second tome m’a moins touchée que le premier.

J’ai été ravie dans un premier temps de connaitre le passé de Kimie Morino. Son enthousiasme à toute épreuve fait sourire et nous donne presque envie de danser avec elle. Sa blessure au genou et son rêve brisé donnent presque envie de pleurer.

Et puis la narration est repassée du côté de Timitaka, avec son air toujours déprimé, toujours à se cacher derrière sa mèche de cheveux. C’est un personnage que je trouve assez antipathique et j’ai envie de le secouer un peu.
Heureusement que l’auteur nous offre des petites perles sur son personnage, sinon je l’aurais pris définitivement en grippe 😀 Heureusement que sa petite sœur est là pour rattraper les choses, et amener une dose de fraicheur.

Malgré cela, cette imperfection des personnages donne une certaine justesse à l’histoire, et les personnages n’en sont que plus crédibles. On apprend à les connaitre vraiment, leurs souffrances, leurs joies, leurs rêves.

Bon, j’avoue que le flamenco, je n’y connais pas grand chose, même rien du tout. C’est donc l’occasion d’apprendre quelque chose : des mouvements, des attitudes, les messages cachés, les relations entre les différents acteurs de la danse.

Même si j’ai moins apprécié ce second tome, Le Chant des Souliers Rouge reste une série de qualité, véhiculant des valeurs positives sur l’altruisme, sur la poursuite des rêves malgré les qu’en-dira-t’on, sur la différence.

Un grand merci aux Editions Kazé et à Anita pour l’envoi de ce deuxième volume en service presse ! 🙂

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