Alisik : Printemps

Mamie Ortie a disparu pour de bon, mais les occupants du cimetière ont à peine le temps de la pleurer. La guerre contre les promoteurs immobiliers fait rage, mais les revenants ont quelques tours dans leur sac – et comptent quelques vieux briscards dans leur rangs. Mais dans le cœur d’Alisik, c’est une autre bataille qui se déroule : si elle continue de vivre son histoire avec Ruben, ce dernier risque bien d’être pris pour un fou. Un tragique dilemme en perspective pour notre héroïne.

Voilà 6 mois qu’Alisik est morte. Et franchement, elle s’est plutôt bien faite à sa condition de post-mortem. Bon, bien sûr, Mamie Ortie lui manque, et elle doit supporter les autres post-mortem du cimetière… Mais il y a pire ! Comme par exemple ces humains qui veulent absolument détruire le cimetière pour en faire un centre commercial ! Et qui dit plus de cimetière, dit plus de morts.

Pour ce troisième tome des aventures d’Alisik, j’ai de nouveau été embarquée dans les aventures de la petite poupée brune. Et cela avec une facilité déconcertante. C’est sans aucun doute grâce aux illustrations qui sont toujours aussi belles et abouties (les cerisiers en fleurs sont magnifiques). C’est sombre, c’est kawaï, c’est fun et original… J’adore.

Bon, malheureusement, il y a une petite baisse de régime pour le scénario : il ne se passe pas grand chose dans ce tome là, la romance entre Ruben et Alisik traine en longueur. La seule nouveauté, c’est qu’Alisik retrouve entièrement la mémoire. Mémoire qu’elle avait perdue lors de sa mort. Et puis la fin annonce un tome 4 plein de révélations 🙂

Je lirai donc avec un grand plaisir la suite, appelée Mort, et non pas Eté…